Quand on est arabes et noir·es, racisé·es dans ce pays, on naît en apnée, on vit en apnée et on risque de mourir étouffé·e. Je suis tellement en colère que même les gens heureux m’agacent ces jours-ci. Comment peux-tu vivre heureux dans un pays qui suinte le racisme par tous ses pores ? Qui tue, qui justifie, qui punit ses enfants qui osent se lever contre l’injustice ? Ce n’est pas le premier et pourtant cet homicide-là, et tout ce qui a suivi, nous marquera durablement.

Billet de blog qui etait apparu suites au mouvement populaire des banlieues.